Mes projets d'écriture. Livres sortis et en cours, projets jeunesse et adultes, à deux ou quatre mains. Vous êtes ici chez vous. Les clefs sont sous le paillasson.
à la Une
Ici, des palettes de sacs de chaux, des tas de sable, des échafaudages montés en dépit du bon sens. Et ces questions qui me taraudent : où est cette satanée brouette ? A qui ai-je bien pu prêter ma bétonnière ?
« A ta place, Momo, cette phrase, c’est pas la que je la mettrais. »
A quand une étude sérieuse sur l’hygiène des auteurs?
Mon dernier article date de décembre 2019. J’y faisais alors la promotion des éditions Tri-nox. Courez y faire un tour, d’autres beaux projets y ont vu le jour, dont « Sous la cendre », un roman de mon copain Benoit Broyart. Depuis décembre 2019, il s’est passé pas mal de choses, je crois, dont une pandémie et un confinement. Ce dernier a été pour moi l’occasion de me poser un peu, chose qui n’avait pas été possible lors de ma bourse obtenue en juin 2019. La vie nous réserve toujours de ces petits coups de vaches, pour bien nous montrer qui qu’est le chef !
Se poser, donc, cesser d’imaginer que l’on va mourir demain et que le monde ne se remettra pas d’avoir loupé votre dernier chef d’oeuvre. Prendre le temps d’aller écouter les piafs, de faire de jolis semis de tomates et des plats en sauce. Entres autres choses.
Pour ce qui est de l’écriture, je n’ai plus que neuf projets en cours… Ça avance drôlement! Parmi les choses faites, une participation au Prix San Antonio. mon texte se nomme « Bourre-Pif-Gadget », il est téléchargeable gratuitement sur le site. Si vous aimez, bous pouvez même voter. J’ai pris deux mois ferme pour venir à bout de la plaisanterie. J’aime les challenges, mais quand même, c’était un peu court et un mois supplémentaire n’aurait pas été de trop pour faire de bonnes corrections.
En parallèle du texte pour le concours, je me suis amusé à écrire deux petits textes pour Le Rouergue jeunesse. Ça devrait sortir en novembre, dans la collection boomerang. Le principe de la collection est vraiment sympa et cela faisait une poignée d’années que je me disais que j’allais proposer quelque chose. C’est chose faite. Les titres ? « Orphée dans la cité, Icare sur les toits ». J’en parlerai un peu plus d’ici peu.
Aujourd’hui, me voici donc libre de me poser d’autres contraintes et de m’enchaîner à un nouveau projet comme un crétin… Au choix, piocher parmi plusieurs textes terminés mais pas aboutis, continuer l’écriture de projets en cours, en commencer un nouveau, ou bien tout envoyer péter pour aller courir dans la pampa ?
J’y serais samedi pour parler plus particulièrement de « Remugles » et » La tribu des désormais » (Tomes 1 et 2). Venez, c’est aux Gymnases de Kerbiniou, avenue Gustave Flaubert. Je ne sais pas vous, mais moi, cette adresse me fait rêver. J’imagine Gustave en plein partie de squash, la sueur gouttant de ses moustaches tombantes. Venez, vous-dis-je !
Je lis clair en vous et c’est la raison pour laquelle je SAIS que lorsque je vous dis que je dédicacerai ce week-end à Guérande, l’image ci-dessus image s’impose dans votre esprit.
Si quelqu’un à les coordonnées de Thierry Frémaux, je suis preneur. Ce serait pour faire partie de la sélection officielle de Cannes 2020. Il me faudrait aussi un costume pour monter les marches?. Merci d’avance.
Poster une photo en faisant son petit malin et se rendre compte compte qu’elle ne dira sans doute rien aux moins de 45 ans…
Oui, j’ai un sacré paquet de choses à vous dire. Le hic, le problème, l’os, c’est que je n’ai pas le droit de les dire. En gros, si je parle, si je spoil, si je balance, je vais le payer chèrement, peut-être pas de ma vie, encore que, on ne sait jamais.
Je vais donc tenter de vous en dire le plus possible sans rien lâcher ! Tout d’abord, il y a ce super projet avec Ernesse. On s’est jurés lui et moi de ne pas faire de BD, parce que c’est trop long, trop compliqué. De mois on mois, nous sommes passés à de grandes illustrations pleines pages à des choses, comment dire, plus segmentées. Je dis pas que ça commence à ressembler à des cases, mais on s’en rapproche quand même pas mal. Qu’est-ce que je peux balancer d’autre sans me réveiller avec une tête de chat dans mon lit ? Je l’ignore. Ah si! Pour l’instant, copain Ernesse bosse sur le story board et j’en profite de mon côté pour glandouiller sur d’autres projets.
Je vous promets, je ne leur ai rien dit, ni titre, ni rien. Je… Je voulais juste donner des nouvelles… Pitié !
Les autres projets justement. Je viens d’envoyer les corrections d’un manuscrit adulte. Allons-y franchement, il s’agit d’un roman noir. Quelques années que je porte ce texte. J’aurais aimé pouvoir travailler dessus encore un an ou deux, parce qu’on ne sent jamais près, parce qu’on aimerait toujours tellement faire mieux, parce que nos modèles en littérature semblent encore tellement lointains. Brèfle, c’est envoyé, on croise tout ce qui peut se croiser dans notre anatomie et on attend. Ce qui veut dire que d’ici quelques mois, je serais en mesure de vous en dire plus sans me noyer dans mon bain ou m’étouffer en avalant un bol d’air.
L’année 2019 aura été éprouvante à plus d’un titre. Oui, je sais, elle n’est pas encore terminée et c’est bien ce qui m’inquiète. Trois romans parus et malgré tout le boulot accompli et ces trois livres dont je suis fier, un sentiment d’insatisfaction qui demeure. Il m’aura fallu me tenir éloigné d’un ordinateur ou d’un cahier pendant plus d’une semaine pour reprendre pied et surtout, retrouver du plaisir dans l’écriture. Enfin quoi, tous les mêmes, ces auteurs : jamais contents, toujours en train de râler. Ce n’est pas totalement faux, mais il faut, je crois, passer par ces moments de mécontentement, de découragement, de déprime et de dégoût de son travail afin de pouvoir s’y remettre dans de bonnes conditions. Je viens de reprendre l’écriture d’un roman d’aventures pour adultes, qui sera, je l’espère aussi abracadabrantesque que « Un truc à finir », roman dont on me parle souvent. Lui, je peux vous en parler sans risques. Dedans, il y a une péniche, dans la péniche il y a quatre paumés et un teckel. J’espère que ce sera à la fois drôle, touchant et un peu horrifique. Je vous bise.
C’est mon ami Jean Roucas qui m’a conseillé cette petite vanne.
Je serais dès ce soir 25 septembre à la librairie Libellune (Redon) pour le lancement des éditions Tri Nox, en compagnie de Stéphane Batigne et Jérome Nédelec
Samedi 28 et dimanche 29 septembre , ce sera Béziers et les Chapiteaux du livre et la semaine suivante, en route pour Gaillac.
Ce soir ! Place de la mairie! Venez voir le grand cirque Desmares ! Des animaux! Des acrobates! Des clowns ! Des surprises !! (bref, de l’auto-promo, en veux-tu, en voilà.)
On commence avec une vidéo
présentant les éditions Tri-Nox. Jérôme Nédélec et
moi-même sommes les premiers auteurs édités dans cette future prestigieuse
maison. Sur cette vidéo, vous constaterez que si jérôme parle mieux que moi, je
prends nettement mieux la lumière que lui.
On continue avec divers articles sur les éditions Tri-nox, Jérôme et moi-même.
Si les établissements Email Diamant cherchent des figurants pour une de leurs réclames, Jérôme et moi sommes partants. ( En plus on est pas chers)
Ci dessous, un article sur les éditions Tri nox et Stéphane Batigne, l’éditeur qui nous a retenus enfermés Jérôme et moi dans une geôle sans netflix, tout ça pour que nous rendions nos manuscrits à la date prévue. Pas de contacts avec nos proches, pas le droit de regarder des vidéos de chatons sur Facebook. On avait même pas le droit de regarder par la fenêtre. D’ailleurs, nos geôles en étaient dépourvues. A part ça, il est sympa
Non mais regardez-moi ce regard !
On finit avec un petit article sur La Tribu des Désormais, paru dans le « Je bouquine » de septembre.
Je ne sais pas si l’été sera chaud, mais en tous cas, il sera bien rempli question écriture et projets. On attendra septembre pour se reposer.
Ha non, mince, on me rappelle qu’en septembre, il faut faire des confitures de mûres, de l’alcool de coing et de noix, casser du bois, repriser les chaussettes en laines et réparer le poulailler, bref, préparer l’hiver qui s’en vient, déjà.
En attendant, je viens de terminer les corrections d’un roman noir qui sortira en Octobre, comme tout roman noir qui se respecte. Ce sera aux éditions Tri Nox, derrière lesquelles se cache l’ami Stéphane Batigne et ça s’appellera « Remugles ». Vraiment très heureux du résultat, même si Stéphane Batigne- qui se définit lui-même comme le Vladimir Poutine de l’édition- n’a pas hésité une seconde à me réveiller au beau milieu de la nuit pour une virgule mal placée, ni à m’attacher en pleine canicule du mois de juillet à un radiateur en fonte en état de marche pour que je propose une autre fin. Sur le coup, j’ai énormément pleuré, mais maintenant que je commence à cicatriser, je me dis que ça en valait la peine. Le texte de départ, écrit en 2015, était bancal sur bien des points, alors celui que nous venons de finaliser est tout à fait stable.
La couverture à été réalisée par le talentueux monsieur Roginski. Simon de son prénom.
Pas le temps de se reposer où d’aller faire des pâtés sur la plage, le deuxième Tome de La tribu des désormais est en lecture au Rouergue et ne devrait pas tarder à me revenir pour, devinez quoi? Des corrections !
Marre des corrections !
En attendant, je travaille, non pas à des corrections, mais à de la réécriture d’un texte écrit il y a deux ans déjà. L’action se déroule dans cette bonne vieille ville de Cherbourg et en attendant de m’y rendre semaine prochaine pour y faire mes repérages et respirer à plein poumons cette atmosphère bien particulière, je me fie à mes souvenirs et, je dois bien l’avouer, à google street view.
Essayer de se repérer sur google street view , c’est lassant, long et pas toujours payant, mais pour peu de se prendre au jeu, on accède souvent, non pas à l’information recherchée mais à, comme disent les Monty Python : « something completely different! »
Ce chauve en short occupé à ranger ses cageots, il me ressemble. Se pourrait-il que ce soit moi ? Non, impossible. Et pourtant… En voilà un bon début de roman : un gars nostalgique de sa ville, fait des recherches sur google street view et aperçoit quelqu’un qui semble bien être lui et qui, lui, n’a pas quitté la ville. Je vais appeler Halan Corben pour essayer de lui revendre l’idée à vil prix.
Je me suis permis de modifier les couleurs, j’espère que les hommes en noirs de Google ne vont pas débarquer chez moi…
L’un des personnages principaux du roman se trouve sur cette photo. sauras-tu le reconnaître ?
Le gars, il attends.
Pour la centième fois: non, cette image n’est pas tirée des Parapluies de Cherbourg
Tout ça devrait logiquement m’occuper jusqu’à fin septembre. En octobre donc, si tout se passe bien, je reprendrais l’écriture d’un roman mis en pause en… septembre de l’année dernière. C’est pourtant bien le projet qui m’excite le plus entre tous! Pour ceux qui ont lu « Un truc un finir », ce ne sera pas une suite, mais disons un live dans l’esprit de. Je me donne la fin de l’année pour en venir à bout.
Après ça, je reprendrais un autre récit commencé et laissé en jachère -j’adore commencer !- et qui lui aussi se passe sur Cherbourg. On y croisera des personnages du premier roman. Les anglo-saxons appellent ça un cross-over. Si vous avez un mot français, je suis preneur.
L’ami Franck Terrier a dégainé le plus vite en me me proposant « dreeble narratif » en remplacement de « Cross-over« . Adopté !
Après ça, je reprendrais un autre récit commencé et laissé en jachère -j’adore commencer !- et qui lui aussi se passe sur Cherbourg. On y croisera des personnages du premier roman. Les anglo-saxons appellent ça un cross-over. Si vous avez un mot français, je suis preneur.
Départ
Bientôt 13 ans à faire le même boulot. En me marrant, en apprenant, en faisant plein de belles rencontres. L’insertion pro (encadrant technique, pour ma part), quand on a un peu de latitude, je veux dire beaucoup de liberté, c’est le pied ! Seulement voilà, le CNL m’offre une bourse (bon, je l’ai demandée aussi!) et je m’absente donc pour six mois, bientôt plus que quatre. Quatre mois pour écrire, pour prendre le temps, faire des recherches. Seulement voilà, d’abord, je suis jamais content, ensuite, j’ai l’impression que le temps file encore plus vite que d’habitude. Et puis quoi, avec le boulot, j’avais le temps, je me levais tôt, écrivais avant de partir travailler, revenais harassé, posais ma gamelle vide dans l’évier, enlevait mes chaussures de sécurité toutes crottées et montait dans mon bureau écrire, alors que là, je me lève à pas d’heure, passe mes journées en tongs et en short à regarder mes tomates pousser, écrit mollement, deux mots par ci, par là. Promis, en septembre, je me ressaisis !
La belle petite carte de départ dessinée par Ernesse. Merci copain !
La Tribu des Désormais Tome I
Il est né le Divin Enfant et son papa est très fier.
Merci à Germain Mainger pour la belle illustration de la couverture.
« La Tribu des Désormais », de quoi ça parle, en fait ? Prenons un département français bien chargé en installations nucléaires, tiens, disons même le plus chargé de tous. Imaginons à présent une centrale où tout risque d’incident est « sous contrôle », où rien de fâcheux ne peut arriver. Imaginons maintenant que quelque chose de fâcheux, de très fâcheux même, finisse quand même par arriver. Vous n’y croyez pas ? demandez un peu aux 18 000 morts de Fukushima s’ils y croyaient, eux ? L’histoire commence vingt ans plus tard, la presqu’île du Cotentin est devenue une île. Elias vit dans les bois avec son père. Fait-il bien de s’aventurer ainsi dans les vestiges de la grande ville, tout au bord de la mer ?
Encore quinze jours et on pourra montrer le petit dernier. En attendant, une couverture et un résumé, tous les deux glanés sur le site du Rouergue.
Elias ne connait rien du monde. Juste son île et encore… seulement la moitié, celle qui est du bon côté du mur de ronces. Un roncier immense, infranchissable. De l’autre côté, personne n’y va, à cause des monstres, de la catastrophe et des dangers. Mais quand Elias commet l’irréparable, il est banni au-delà du mur. Le voilà projeté dans un autre monde où les règles ne sont plus les mêmes et la réalité pleine de mystères. Après Des poings dans le ventre, prix de la pépite du roman à Montreuil, Benjamin Desmares signe le premier tome d’un dyptique sombre et haletant.